Le refroidissement adiabatique à deux étages ne consomme que 10 % de l’énergie que nécessite une climatisation conventionnelle. La capacité frigorifique est fournie à hauteur de 95 % par le processus naturel d’évaporation d’eau. Le ventilateur motorisé qui régule le processus adiabatique consomme 1 kWh d’énergie et fournit jusqu’à pas moins de 40 kW de puissance frigorifique.

La climatisation utilise 90 % d’énergie en plus pour refroidir et ventiler par rapport au refroidissement adiabatique. La puissance frigorifique provient de la compression de la vapeur dans un système fermé au lieu de la simple évaporation de l’eau. Autre comparaison : les systèmes de refroidissement mécaniques ont besoin de 1 kWh d’électricité pour produire seulement entre 2 et 4 kW de puissance frigorifique.

Les systèmes de refroidissement adiabatique direct risquent d’ajouter une trop grande quantité d’humidité à l’air lors du refroidissement. Le refroidissement adiabatique à deux étages garantit un taux d’humidité jusqu’à 70 % moindre. Dans une pièce, cela se traduit par un taux d’humidité de l’air compris entre 40 et 60 %. Ce taux d’humidité de l’air nous aide à nous défendre des virus et nous apporte le confort nécessaire en cas d’yeux secs et de démangeaisons de la gorge.

La climatisation déshumidifie l’air. En refroidissant en profondeur, l’humidité contenue dans l’air se condense sur l’échangeur de chaleur froid. L’air refroidi contient alors moins d’humidité. On obtient ainsi une température et une humidité de l’air confortables, ce qui n’est pas toujours très sain. Dans un air sec, notre système immunitaire ne peut pas se défendre contre les virus, tandis que les agents pathogènes prospèrent. En outre, un air sec peut également être source d’inconforts, comme des chatouillements dans la gorge ou des irritations des yeux.