La qualité de l’air dans les espaces de travail n’est pas toujours visible, mais elle a un impact direct sur la santé, la concentration et la productivité des employés. Un air frais et bien renouvelé est essentiel : en son absence, on observe fatigue, maux de tête, baisse de concentration, voire une hausse de l’absentéisme.
Cela est particulièrement vrai dans les secteurs industriels où les machines dégagent de la chaleur ou libèrent des substances potentiellement nocives.
Comment survient un manque d’oxygène au travail ?
Un manque d’oxygène survient lorsque l’air frais entre en quantité insuffisante et que l’air vicié n’est pas correctement évacué. La majorité des processus industriels génèrent des fumées ou des poussières. Sans ventilation adaptée, ces polluants s’accumulent dans l’air ambiant et peuvent être inhalés.
Ils peuvent aussi s’infiltrer dans les équipements, causant des pannes ou une usure prématurée.
Conséquences d’une mauvaise qualité de l’air
Un environnement intérieur malsain a de nombreux effets négatifs :
- Santé : Problèmes respiratoires, maux de tête, fatigue, allergies, maladies chroniques… Une mauvaise qualité de l’air augmente les risques de santé et l’absentéisme.
- Productivité : Des études montrent qu’un bon climat intérieur peut améliorer la productivité de 10 à 15 %. À l’inverse, un air pollué nuit à la performance.
- Sécurité : Sans ventilation efficace, des substances dangereuses peuvent s’accumuler, entraînant des risques graves comme l’intoxication ou même des explosions.
- Turnover : Un air trop chaud, trop froid, trop sec ou trop humide, associé à un taux élevé de CO₂, rend le lieu de travail désagréable, ce qui favorise la rotation du personnel. Recruter et intégrer de nouveaux employés engendre des coûts supplémentaires.
L’approche scientifique du confort intérieur
La théorie PMV/PPD de Fanger (ISO 7730) confirme scientifiquement que le confort au travail dépend de la température, l’humidité, la vitesse de l’air, le rayonnement thermique, les vêtements et le niveau d’activité. Dès que ces facteurs s’éloignent des conditions optimales, le nombre de personnes insatisfaites augmente rapidement.
C’est pourquoi, notamment dans les environnements industriels, il est essentiel de maintenir un climat intérieur stable, sain et agréable.
Ce graphique montre le pourcentage de personnes (PPD) susceptibles de se sentir mal à l'aise selon la température perçue (PMV)
- PMV = -2,0 correspond à une sensation de froid,
- PMV = 2 à une sensation de chaleur,
- PMV = 0 indique un confort thermique optimal.
Plus on s’éloigne de cette valeur, plus le nombre d’employés inconfortables augmente.
Obligations légales en matière de qualité de l’air
Les directives européennes imposent aux employeurs de garantir une ventilation adéquate et un environnement de travail sûr. L’air intérieur ne doit pas dépasser les seuils légaux pour les substances dangereuses.
Si la qualité de l’air présente un danger immédiat pour la santé, les salariés peuvent, sous certaines conditions, exercer un droit de retrait. Ce droit varie selon les pays membres de l’UE, mais il doit toujours être justifié et encadré par un représentant sécurité, un service de santé au travail ou un comité d’entreprise. Les inspections du travail peuvent intervenir et imposer des mesures correctives si nécessaire.
Vers un contrôle climatique efficace et durable
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